Bâtiment / génie-civil : réparation du béton due à la corrosion
Traitement minéral pour le béton armé version complète imprimable PDF
 
Rédaction : Mariéthoz Benoit / rue de l'Île 12 / CH- 3979 Grône
: Etudiant ETC 3ème année
Date

:24 février 2010

   
MFP- Traitement minéral pour le béton armé
 

On a longtemps considéré le béton armé comme un matériau idéal dans lequel l’acier était définitivement protégé de la corrosion. Or, on dépense des milliards dans le monde pour réparer ces ouvrages dont la corrosion abime les armatures. Cette corrosion est provoquée par la carbonatation du béton et/ou la pénétration de chlorures provenant des sels de déverglaçage.

Ces phénomènes sont fortement aggravés par la présence de fissures, d’une cure insuffisante du béton, de l’effet du gel, d’autres contaminants comme les sulfates, ainsi que par les recouvrements d’armature trop minces.

Le monofluorophosphate (MFP) est un traitement minéral qui agit à la fois sur la pâte de ciment et sur la surface des aciers. Le MFP a fait l’objet depuis 20 ans de nombreux travaux de recherches internationaux qui ont pu démontrer ses propriétés.



Problématique

Pour réparer des structures en béton armé montrant des éclatements dus à la corrosion, il est habituel de dégager les armatures sur une épaisseur d’environ 10 cm. La surface est ensuite reconstituée par un mortier spécial ou un béton projeté.

Cette méthode est toutefois coûteuse, très intrusive, et les réparations montrent le plus souvent une importante fissuration après quelques mois, par suite des tensions générées par les retraits du mortier de réparation. Ces fissures peuvent permettre une recontamination rapide du béton par les sels de déverglaçage. Enfin, la contamination des zones avoisinant les réparations peut être suffisante pour permettre la poursuite des phénomènes de corrosion des armatures.

 

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